Musée romain

ARCHIVES.DOC

Les archives des Site et Musée romains d'Avenches sortent de leurs dépôts et se montrent au public!

Cette exposition, née à l'occasion du 100e anniversaire de l'Association des Archivistes Suisses (AAS/VSA) et de la Semaine internationale des archives (7-11 juin 2022), présente une sélection de documents tirés des fonds d'archives des Site et Musée romains d'Avenches.

Les archives des SMRA sont peu connues. Spécialisées, elles sont surtout consultées par des archéologues ou des historiens dans le cadre de leurs travaux. Mais elles recèlent aussi des pépites qui peuvent intéresser le grand public. La Semaine internationale des Archives a justement pour thème "Archives pour tous". Les pièces exposées (dessins, photos, lettres manuscrites, plans, objets, etc.) ont été choisies pour leur caractère original et pour les histoires qu'elles ont à raconter.

Et en presque 300 ans de fouilles et de recherches sur le site de l'antique Aventicum, des histoires, il y en a beaucoup!

Il sera notamment question de mosaïques disparues, de documents mystérieux, de personnalités hors du commun, et de découvertes célèbres au parcours rocambolesque, comme le relief de la louve ou le buste en or de Marc-Aurèle, devenu un véritable symbole du site. Ce sera aussi l'occasion d'aborder certaines problématiques liées aux archives, et d'évoquer le métier d'archiviste aujourd'hui.

L’exposition « Archives.doc » est visible du 4 juin au 31 juillet 2022.

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...VOUS AVEZ DIT « ARCHIVES » ?

Du 6 au 11 juin 2022, le projet "Archives pour tous" se déroule dans toute la Suisse et permet d'aborder cinq thématiques : quelles sont les missions des archives, comment sont-elles collectées, traitées, conservées et diffusées ? Qu’en est-il aux Site et Musée romains d’Avenches ?


Quelles missions remplissent les archives ?
Aux Site et Musée romains d’Avenches (SMRA), la mission des archives est de collecter et de préserver la documentation produite dans le cadre des diverses activités de l’institution : fouilles, recherche, gestion des collections, publications, expositions, conservation et restauration du patrimoine, administration, valorisation, etc.

Comment sont collectées les archives?
Les archives des SMRA se sont constituées au fil du temps depuis la création du Musée au 19e siècle, de manière parfois peu claire. Actuellement, il s'agit presque uniquement de documentation interne fournie par les collaborateurs. Mais nous recevons aussi parfois des dons (par exemple, une collection de photos léguée par un ancien photographe de l'institution).

Comment sont traitées les archives ?
Les archives sont triées, classées par séries documentaires (Ex : dossiers de fouille, photos d’objets, plans, dossiers d’expositions, dessins d’architecture, etc.), puis listées dans des inventaires.

Comment sont conservées les archives ?
Les archives physiques sont placées dans des chemises et des boîtes sans acide, permettant leur conservation à long terme, puis rangées dans des dépôts climatisés. Tout est conservé sur place dans les locaux des SMRA. Les archives au format électronique sont renommées et déposées sur un serveur, ordonnées selon un plan de classement.

Comment sont diffusées les archives ?
Les archives des SMRA sont spécifiques. Ce sont surtout les spécialistes en archéologie et en histoire qui les consultent - en particulier les collaborateurs des SMRA, qui en ont besoin pour leur travail quotidien (par exemple pour préparer un chantier de fouilles ou une étude scientifique). Elles sont peu diffusées en tant que telles. Mais elles peuvent faire l’objet d’articles dans le Bulletin de l’Association pro Aventico et la revue Aventicum, ou parfois...d'expositions!

Le texte ci-dessous, publié dans l’Aventicum (n°25/2014) par Jean-Paul Dal Bianco, archiviste aux SMRA, présente trois dessins particuliers tirés de nos fonds d’archives. Une véritable enquête...


« Faux et usage de faux »

Au nombre des divers relevés relatifs à des vestiges découverts dans l’enceinte d’Aventicum et conservés dans nos archives, trois ont retenu toute notre attention. Il s’agit des dessins des « Ruines d’un Hypocaustum » découvert en 1750 (Inv. MRA 1750/001), d’une « Chambre de Bain » fouillée en 1786 (Inv. MRA 1786/0003) et d’une « Etuve antique » mise au jour la même année aux Conches-Dessous (Inv. MRA 1786/0001). Jusqu’à présent, tous trois étaient attribués à Erasmus Ritter, le dessin de l’hypocauste de 1750 étant une copie enjolivée d’un dessin d’époque de Samuel Schmidt, réalisée ultérieurement par l’architecte bernois.
En regardant ces dessins de plus près, leur apparence nous a parue quelque peu suspecte. En effet, le support est très différent de ceux utilisés par D. Fornerod, par exemple, et clairement datés du 18e siècle. De plus, la découpe de ces illustrations laisse supposer qu’elles ont été encadrées. D’autre part, ces relevés ne sont pas signés par E. Ritter comme cela est presque toujours le cas. Et, bien évidemment, nous n’ignorons pas que les « originaux » sont conservés à la Burgerbibliothek de Berne… Alors, que sont donc ces documents ?


La réponse se trouve dans l’inventaire des archives dressé par Fr.-R. de Dompierre et dans la correspondance des conservateurs. Voici ce que celui-ci révèle au-dessous de la mention des trois dessins : « NB : Ces 3 tableaux Nos 30, 31 & 32, dont les originaux aussi coloriés sont de Ritter & déposent dans la Bibliothèque de Berne, où Mr. Em. D’Oleyres les a fait copier & a payé 16 francs pour ces copies qui lui ont été remboursé par les Conservateurs des antiquités le 21 février 1838".

Ces informations sont en outre corroborées par plusieurs lettres datées de janvier 1838, qui informent notamment du déplacement d’E. D’Oleyres à Berne pour la réalisation de ces copies et le règlement des frais occasionnés. La preuve est ainsi faite qu’en confrontant plusieurs sources d’archives, nous pouvons en approfondir la compréhension et y déceler des informations restées jusque-là inconnues ou mal interprétées. Ces documents ont été publiés à plusieurs reprises avec une indication erronée.

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LES EXPERTS A AVENTICUM
ou comment vivaient les habitants de la capitale des Helvètes

11 septembre 2020 - 9 janvier 2022

L'exposition "Les Experts à Aventicum" cherche à aborder la vie des habitants de la ville romaine d'Avenches à travers l'étude de leurs os, de leurs dents et d'analyses faisant appel à des techniques de pointe qui permettent aujourd'hui de mieux appréhender leur quotidien.

L'étude des squelettes constitue un domaine de recherche essentiel pour comprendre les populations du passé, leur état de santé et leurs maladies, leurs habitudes alimentaires et leur mobilité, leurs influences culturelles et environnementales.

Le passé s'incarne dans ces personnes, tantôt affectées par la mort prématurée de leur enfant, tantôt souffrant d'une carence en vitamine essentielle, d'une dent cariée, d'un os cassé ou de douleurs articulaires. Cet aperçu met en lumière des personnes anonymes, tel un murmure d'histoires qu'elles ont à nous raconter.

Catalogue à télécharger (PDF)

Flyer à télécharger

Exposition organisée avec le soutien du FNS Agora et de la Fondation Ernst Göhner Stiftung.

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Alix en Helvétie

1. November 2019 – 15. März 2020

A l’occasion de la sortie de deux nouveaux albums des " Aventures d'Alix" et des "Voyages d'Alix" (Editions Casterman), les Site et Musée romains d'Avenches exposent une série de planches originales issues des deux volumes.

Dessiné par Marc Jailloux et scénarisé par Matthieu Bréda, "Les Helvètes" est le 38e tome de la série "Alix", créée par Jacques Martin en 1948. Il entraîne le héros en mission de pacification sur le territoire du peuple helvète.

Rédigé par l'archéologue Christophe Goumand et dessiné par Marco Venanzi, l'album "L'Helvétie", est le complément documentaire aux dernières aventures d'Alix. Il fait le point sur l'histoire et l'archéologie du territoire qui deviendra la Suisse contemporaine.

Horaires d'ouverture:  me-di 14h-17h (nov.-janv.), ma-di 14h-17h (janv.-mars).

Télécharger le flyer de l'exposition.

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PARTOUT CHEZ SOI ?
Migrations et intégrations dans l'Empire romain

4 juin 2016 – 12 mars 2017


Exposition 2016

 

L’exposition temporaire comporte deux volets thématiques, l’un présenté au Musée romain d’Avenches, l’autre au Musée romain de Vallon.

Les objets exposés racontent des histoires d’hommes, de femmes et d’enfants dont les destins sont marqués par la mobilité, la délocalisation ou les carrières militaires. Ils mettent l’accent sur un aspect jusqu’ici peu exploré de l’histoire, l’intégration des « indigènes » à l’époque romaine alors que l’Empire était globalisé.

Le choix des thèmes présentés – migrations, intégration, globalisation, « multiculturalité », pluralités religieuses, etc. – ne manquera pas d’interpeller le visiteur. Il réalisera que l’ensemble de ces notions, qui nous semblent très modernes, existaient déjà dans l’Antiquité.

Cette exposition est directement inspirée de celle que le Musée de Vindonissa/Windisch (AG) et l’Archéologie cantonale d’Argovie avaient élaborée en 2012 en collaboration avec des musées allemands et autrichiens.

 

Affiche de l'exposition temporaire 2016 du Musée romain d'Avenches.

Main votive en bronze destinée au culte de Sabazios, richement ornée de portraits, animaux et divers attributs porte-bonheur et reproduisant le geste de bénédiction. Hauteur 14,5 cm.
Photo Paul Lutz, Site et Musée romains d'Avenches

Sistre en bronze utilisé pour le culte d’Isis lors des processions et des cérémonies religieuses. Hauteur 21,5 cm. Lausanne-Vidy (VD).
Photo Musée romain de Lausanne-Vidy

Graffito sur un fragment de céramique sigillée mentionnant « le Rhénan », ce qui induit que le personnage qui l’a rédigé était originaire des bords du Rhin. Avenches.
Photo Andreas Schneider, Site et Musée romains d'Avenches

Stèle funéraire en grès coquillier de Marcus (…)us Niger, né dans la colonie de Claudia Aprensis (Turquie), soldat de la première légion Adiutrix et mort à Aventicum. Hauteur 144 cm. Avenches.
Photo Anjo Weichbrodt, Site et Musée romains d'Avenches
Mobilier (partiel) provenant de la tombe d’une femme originaire du monde alpin oriental, découverte sous le sanctuaire d’En Chaplix. Avenches.
Photo Andreas Schneider, Site et Musée romains d'Avenches

 

FRAGILE – Verres romains

28 mai 2015 – 1er novembre 2015

Exposition 2015

La nouvelle exposition thématique du Musée romain d’Avenches raconte l’histoire de la technologie du verre antique révélée à travers la découverte d’un atelier de verriers d’époque romaine ainsi que du plus grand dépotoir de déchets de verre jamais trouvé en Suisse, au lieu-dit Derrière la Tour à Avenches.

Une maquette de l’atelier, spécialement réalisée pour l’occasion, est au centre de l’événement. Elle permet d’aborder de nombreuses questions de manière simple et ludique : quand apparaît le verre et comment le fabriquait-on ? Quelles techniques les verriers ont-ils développées pour réaliser des récipients ? A quoi ressemblait un four et comment fonctionnait-il ? Quels étaient les outils de l’artisan ? Que fabriquait-on exactement dans l’atelier de Derrière la Tour ?

La collection des verres romains d’Aventicum, présentée pour la première fois au public, est enrichie par des pièces maîtresses en provenance de toute la Suisse.

L’exposition met en lumière la diversité de cette matière fragile née au Proche-Orient voilà trois millénaires ; elle souligne le savoir-faire et l’inventivité des maîtres verriers romains.

Reconstitution de l’atelier de verriers d’Avenches, Derrière la Tour. Maquette au 1:20. Réalisation Hugo Lienhard, Mies.

Flacons à parfum en forme d’oiseaux. Fragments récoltés dans l’atelier de Derrière la Tour.
Milieu du 1er s. ap. J.-C.

Anse de cruche avec un médaillon d’applique représentant une tête féminine.
Avenches, 50-100/120 ap. J.-C.

Récipients utilisés dans le domaine de la cosmétique et de la pharmacopée, et bâtonnets pour mélanger parfums, onguents et huiles.
Avenches, fin du Ier-fin du IIe s. ap. J.-C. 
Coupes en verre moulé monochrome et millefiori.
Avenches, Ier-IIe s. ap. J.-C. 
Cruche ovoïde et bouteilles cylindriques.
Avenches, première moitié du IIe s. ap. J.-C. 

 Un dossier pédagogique destiné aux écoliers âgés d'environ 10 ans peut être téléchargé ici (PDF).

EntreLacs – Le Pays des Trois-Lacs à l'époque romaine

28 avril 2013 – 12 janvier 2014

Exposition 2013

Une série de manifestations, réunies sous le titre EntreLacs, a été proposée au public du 28 avril 2013 au 12 janvier 2014. Sur le thème de la navigation, du transport et du commerce dans la région des Trois-Lacs à l’époque romaine, sept institutions, appartenant à cinq cantons différents (VD, FR, NE, BE, SO), ont organisé expositions temporaires, mises en valeur de leur collection permanente, visites guidées, excursions, conférences et projections de film.

 

Lacs et rivières : traits d’union pour toute une région

Exposition 2013
Embarcation antique exposée
au Musée d’Yverdon et région

Le pays des Trois-Lacs, qui englobe les lacs de Neuchâtel, de Morat et de Bienne ainsi que le moyen bassin de l’Aar, constitue à l’époque romaine le coeur administratif, politique et commercial du territoire des Helvètes. Ce dernier, correspondant approximativement au Plateau suisse actuel, était administré par la ville d’Aventicum (Avenches), capitale comptant 20'000 habitants environ. La vie de la région ne se limitait pas à celle de son agglomération principale. Densément peuplées, les rives des lacs, des rivières ainsi que l’ensemble des terres agricoles abritaient des agglomérations secondaires (Yverdon/Eburodunum, Studen/Petinesca, Soleure/Salodurum, etc.), mais aussi de nombreux domaines ruraux (Vallon, Colombier, etc.), exploitant la terre, le bois, élevant le bétail, extrayant la pierre ou pratiquant d’autres activités artisanales.

De grandes quantités de matières premières et de produits manufacturés étaient échangées entre le territoire des Helvètes et sa capitale mais également avec le reste de l’Empire. De plus, l’existence de voies de communication fluviales et terrestres importantes dans cette région des Trois-Lacs a certainement joué un rôle majeur pour l’implantation de la capitale. Grâce à son port sur le lac de Morat, Aventicum pouvait importer les denrées et matières premières nécessaires à la construction de ses bâtiments et à la vie quotidienne. De nombreux bateaux, dont quelques vestiges nous sont parvenus (Yverdon, Bevaix, Avenches), montrent à quel point la navigation était importante sur les lacs et rivières de notre région.

Sept institutions partenaires

C’est pour mettre en valeur les liens existant à l’époque romaine entre les sites riverains des Trois-Lacs et de l’Aar que sept institutions ont décidé de collaborer afin de proposer au public une série de manifestations sur le thème de la navigation et du commerce. Deux expositions temporaires seront proposées par les musées romains d’Avenches et de Vallon. De plus, chaque musée mettra en valeur les pièces de sa collection permanente en rapport avec la thématique et organisera divers événements ponctuels.

Institutions partenaires :

  • Musée romain Avenches
  • Nouveau Musée Biel/Bienne
  • Château de Colombier
  • Laténium Hauterive-Neuchâtel
  • Museum Pächterhaus Solothurn
  • Musée romain Vallon
  • Musée d’Yverdon et région
Exposition 2013
Scène de pêche antique sur le lac de Morat. Dessin Philipp Bürli, SMRA

Publication et site Web

Une publication richement illustrée, sur les thèmes de la navigation et des activités qui s’y rapportent, ainsi que sur les rites riverains de la région, est sortie de presse à l’occasion de l’inauguration d’EntreLacs.

L’inauguration de l’événement a eu lieu le 27 avril 2013 sous la forme d’un triple vernissage : celui de l’exposition du Musée romain de Vallon à 11h, du site archéologique de la villa de Colombier à 14h (Château de Colombier) et de l’exposition du Musée romain d’Avenches à 16h30 (port romain, camping d’Avenches).

1938 – 1943

Chômeurs, soldats et mécène au service de l’archéologie

24 mai - 28 octobre 2012 (exposition prolongée jusqu'au 24 février 2013)

L'exposition sera visible du 10 octobre 2014 au 25 janvier 2015 à Lausanne (Espace Arlaud, Pl. de la Riponne)

Exposition 2012

En 1938, le monde est en crise et la guerre sur le point d’éclater. Paradoxalement, s’ouvrent alors pour le site archéologique d’Avenches cinq années d’intense activité, émaillées d’importantes découvertes. A l’initiative de Louis Bosset, archéologue cantonal et président de l’Association Pro Aventico, plusieurs camps de travail volontaires sont organisés où quelques dizaines de chômeurs lausannois œuvrent au dégagement des fondations du sanctuaire du Cigognier jusqu’au printemps 1940. C’est durant ces travaux, le 19 avril 1939, qu’est découvert le fameux buste d’or de l’empereur Marc Aurèle.

En juin 1940, suite à l’invasion allemande, plus de 40'000 soldats de l’armée française se réfugient en Suisse. Sur les fouilles d’Avenches, une petite équipe de ces internés prend alors le relais des chômeurs pour quelques mois. A leur départ en janvier 1941, nouveau rebondissement: un généreux mécène alsacien d’origine suisse, Maurice Burrus, décide de financer le dégagement et la restauration de l’amphithéâtre.

L’exposition se voulait un «hommage en images» à ces hommes que les aléas de l’Histoire ont conduits à se mettre au service de l'archéologie.

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La Tour, prends garde!

Exposition 2011

Le Musée romain souffle ses 173 bougies

21 mai – 30 octobre 2011

La Tour de l’Amphithéâtre, élément emblématique du paysage avenchois, était à l’honneur au Musée romain d’Avenches. L’exposition temporaire retraçait son histoire millénaire, elle qui fut tour à tour, Tour de garde, Tour prison, Tour grenier, avant de devenir Tour musée en 1838 et d’accueillir les découvertes réalisées sur le site d’Aventicum. Celles-ci sont aujourd’hui si nombreuses et la tour si étroite qu’elle ne peut en contenir qu’une infime partie. Près de 95% d’entre elles dorment dans un dépôt.

Alors, La Tour, prends garde, ton heure a peut-être bientôt sonné, un nouveau musée est annoncé !

Mix et Remix a visité l’exposition et y a laissé ses traces, empreintes d’humour et d’ironie.

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Palais en puzzle

Splendeurs et misères d’une demeure d’exception d’Aventicum

21 mai – 3 octobre 2010 (exposition prolongée jusqu'au 27 février 2011)

Exposition 2010

Depuis l'aube du 18e siècle, la longue histoire des recherches conduites sur le palais avenchois de Derrière la Tour est jalonnée de rebondissements, de hasards, d'épisodes cocasses et de drames. Cet édifice somptueux, résidence d'une grande famille helvète, a dû accueillir les plus éminents représentants de l'administration provinciale ou impériale de passage à Aventicum.

L’exposition temporaire proposait une visite de la plus grande demeure de la ville romaine d’Aventicum, le palais dit de Derrière la Tour. Ce bâtiment connaîtra son apogée vers 200 apr. J.-C. Il s’étendra sur quelque 15'000 m2 et se trouve aujourd’hui sous la rue du Pavé d’Avenches. Les décors et éléments de mobilier découverts, reflètent encore le caractère luxueux et le statut exceptionnel de ce palais. Les fouilles se sont succédé entre le 18e siècle et nos jours.

Pour mettre en valeur l’édifice, une maquette du palais a pris place au cœur de l’exposition. Quelques séquences vidéo illustraient les grandes thématiques développées. Nous y découvrions le nom du propriétaire présumé de la demeure et son rôle au sein de la cité des Helvètes. L’intendant imaginé du palais nous emmenait visiter l’édifice et nous rapportait quelques anecdotes sur certains objets découverts.

Mais l’exposition ne se limitait pas au Musée. L’implantation de l’édifice dans Avenches était marquée par des panneaux le long de la rue du Pavé et une fouille publique a permis à tout un chacun, du 19 juillet au 20 août 2010, de se transformer en archéologue le temps d’une journée !

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Amor au Nord des Alpes

Sexualité et érotisme dans l’Antiquité romaine

29 mai – 4 octobre 2009

Exposition 2009

L’amour a toujours existé entre êtres humains. Les témoignages de ce sentiment suprême sont variés et multiples à l’époque romaine, même au nord des Alpes !

Celui qui veut apprendre à connaître une ville étrangère doit regarder comment on y travaille, on y meurt, on y aime, disait Albert Camus. Mais que savons-nous de l’amour dans une ville romaine comme Aventicum – Avenches? Il est vrai que la thématique de l’histoire de la sexualité est longtemps resté taboue, mais depuis une quarantaine d’années, la littérature scientifique et les ouvrages spécialisés se sont intéressés à l’amour chez les Romains. Il a toutefois surtout été question de l’amour à Rome même et en Italie. Il n’était donc que temps de poser la question suivante: que sait-on de l’amour au nord des Alpes, en Suisse et dans les territoires limitrophes?

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Il y a un os!

16 mai – 28 septembre 2008

Exposition 2008

Os, corne, ivoire - récupération et prestige...
Le Musée romain d’Avenches a présenté en 2008 une exposition temporaire conçue par le Musée romain de Nyon. Cette exposition s’intéressait à un artisanat, la tabletterie, dont les acteurs avaient un sens poussé de l’exploitation rationnelle des ressources animales et des matériaux.

Os, ivoire, dents, bois de cervidé, corne, écaille de tortue sont autant de matériaux qui font de la tabletterie d’époque romaine un artisanat exclusivement tiré du corps animal.

En découvrant cet artisanat, dont l’os constitue l’essentiel de la matière première, le visiteur pouvait renouer avec une matière première humble et a priori ingrate mais qui, pourtant, il n'y a pas si long temps, faisait encore partie de la vie quotidienne de nos grand-mères: en effet, plus de 2000 ans de tradition et de maîtrise d'un artisanat complexe et exigeant ont été balayés par l'avènement de l'ère du plastique.

Les objets produits, dont certains peuvent être qualifiés d’oeuvres d’art, sont autant de sésames qui mènent à la découverte de la vie de tous les jours dans l’Antiquité: manches de couteau, épingles à cheveux, peignes, boîtes, éléments déco ratifs de meubles, instruments de musique, tablettesà écrire, jetons, poupées, amulettes,… des témoignages précieux que l'archéologie s’attache à comprendre et restituer.

Camées et intailles – L'antiquité en miniature

Collections Leo Merz et Musée romain d’Avenches

11 mai – 30 septembre 2007

Exposition 2007

Dans l’Antiquité, la taille des pierres fines était un artisanat prisé. Que ce soit sous forme d’images en relief (camées) ou en creux (intailles), les gemmes faisaient partie des biens privés les plus précieux. De nombreuses gemmes étaient serties dans des bagues et servaient ainsi de sceaux personnalisés. Elles étaient également portées comme amulettes ou intégrées dans de riches parures.

On y trouve une large palette de motifs les plus divers, gravés en tout petit format : divinités, héros, portraits d’empereurs et de particuliers, images magiques, scènes mythologiques, animaux, masques de théâtre - un impressionnant travail de précision et de haut niveau artistique !

La collection Leo Merz a été présentée au public pour la première fois quelques années auparavant. Plus de 250 pièces de grande qualité étaient exposées à Avenches, en même temps que les gemmes d’Aventicum, capitale des Helvètes. La plupart des intailles avenchoises, de qualité moindre, appartenaient probablement à des gens issus de couches sociales relativement modestes. On y trouve également des faux antiques, de même que des imitations de pierres précieuses.

Marc Aurèle – L'incroyable découverte du buste en or à Avenches

12 mai – 5 novembre 2006

Marc Aurele

En 1939, le célèbre buste en or de l'empereur Marc Aurèle a été découvert à Avenches. Cet objet rarissime et précieux était exposé pour la deuxième fois seulement à Avenches.

C'est à chaque fois une surprise lorsque le sous-sol d'Avenches/Aventicum nous révèle les secrets de son glorieux passé de capitale des Helvètes !

Si on met régulièrement au jour des vestiges de construction et des objets de la vie quotidienne, les découvertes extraordinaires sont extrêmement rares. La plus importante eut lieu le 19 avril 1939 dans le sanctuaire du Cigognier, lorsqu'un groupe de chômeurs lausannois dégagèrent une canalisation romaine. Dans une couche de limon, ils y découvrirent - contre toute attente - un buste en or !

L'exposition temporaire 2006 plaçait cette découverte au centre du propos. Un volet portait plus particulièrement sur sa découverte en 1939 et son interprétation en tant que portrait de l'empereur Marc Aurèle. Nous nous intéressions également à la personnalité de cet empereur philosophe du 2e s. apr. J.-C. et nous tentions de définir l'usage de ce buste à l'époque romaine.

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Site et Musée romains d'Avenches
Case postale 58
CH - 1580 Avenches
 
T : +41 (0)26 557 33 00
musee.romain@vd.ch
LE MUSEE RESTE OUVERT DURANT LE CHANTIER DE RESTAURATION DE L'AMPHITHEATRE
D'avril à septembre :
Mardi à dimanche - 10h à 17h
Ouvert les lundis de Pâques et de Pentecôte; ouvert tous les jours en juin
 
Octobre et de février à mars :
Mardi à dimanche - 14h à 17h
 
De novembre à janvier :
Mercredi à dimanche - 14h à 17h.
Fermé les 24, 25, 26 et 31 décembre et les 1er et 2 janvier